vendredi 18 janvier 2013

Le Jeu des ombres de Louise Erdrich

Quatrième de couverture
 
Quand Irene America découvre que son mari, Gil, lit son journal intime, elle en commence un autre qu’elle met en lieu sûr. C’est dans ce nouveau carnet qu’elle livre sa vérité sur son mariage et sur sa vie tandis qu’elle utilise l’ancien pour se venger de son mari et s’amuser à ses dépens. Gil est devenu un artiste célèbre en peignant le portrait d’Irene sous de nombreuses formes, et il réalise que la peur de la perdre le contraint à se dépasser. Irene termine sa thèse sur George Catlin, le peintre des Indiens, qui a sillonné l’Ouest américain au début du XIXe siècle. Tandis qu’ils tentent de maintenir les apparences pour leurs trois enfants, leur foyer devient un endroit de plus en plus violent et secret. Irene décide de mettre fin à son mariage et à une relation de dépendance étrange et ironique, plutôt que de céder à l’autodestruction. Alternant entre les deux journaux intimes d’Irene et un récit à la troisième personne, Louise Erdrich explore la nature complexe de l’amour, les lignes fluides de l’identité et le combat d’une famille pour sa survie.
 
Louise Erdrich fait en général l'unanimité auprès des lecteurs alors que je reste toujours sur les quais, c’est à n’y rien comprendre. Deux essais, deux échecs. Ni « La malédiction des colombes » ni « Le jeu des ombres » n’ont réussi à me convaincre, je les ai tous les deux lâchement abandonnés et ne pense plus y revenir dorénavant. Alors je me triture les méninges pour essayer de comprendre ce désintérêt pour les romans de Louise Erdrich. Je trouve que les personnages manquent vraiment de crédibilité et de profondeur. Je les confonds souvent allègrement car je n’y crois jamais un seul instant, raison pour laquelle je reste extérieure du récit tout au long de ma lecture. L’écriture ne me convainc pas du tout non plus et je m’y ennuie beaucoup. Certains passages bâclés arrivent à me décourager totalement, comme par exemple celui de la demi-sœur qui débarque dans le roman Le jeu des ombres, rarement lu un passage aussi important écrit de manière aussi mal fichue. Bref, un auteur définitivement pas pour moi. 


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