dimanche 16 décembre 2012

Prince d'orchestre de Metin Arditi

Quatrième de couverture
 
Alors que chaque concert lui vaut un triomphe et qu’il se trouve au sommet de sa gloire, le chef d’orchestre Alexis Kandilis commet une indélicatesse dont les conséquences pourraient être irrémédiables. Sa réputation est ébranlée. Aux déceptions et revers qui s’ensuivent il oppose la certitude de son destin d’exception. Mais les blessures les plus anciennes se rappellent à son souvenir. L’insidieux leitmotiv des Kindertotenlieder – Les chants des enfants morts – de Gustav Mahler lui chuchote sans répit le secret qu’il voudrait oublier. La chute est inexorable. Seules l’amitié ou la confiance de quelques proches semblent l’ouvrir à une autre approche de son talent, susciter en lui un homme nouveau, dont la personnalité glisserait de la toutepuissance à la compassion, de l’arrogance à l’empathie profonde. Se dessine peut-être une métamorphose…
 
Roman haletant, parcours exalté, bouleversé par les véhémences de la musique, Prince d’orchestre est aussi une réflexion sur la part d’imprévisible que contient toute existence, sur la force du hasard et les abîmes de la fragilité humaine, sur les souffrances que convoque, apaise, et souvent transcende l’inépuisable fécondité de l’art.
 
 
Une lecture en demi-teinte tant j’ai lu avec un certain plaisir ce roman tout en lui trouvant un arrière-goût persistant. Faute à la chute un peu trop précipitée et démonstrative du chef d’orchestre Alexis Kandilis ou à la psychologie trop linéaire ou monolithique du personnage ? J’étais pourtant contente de retrouver Pavlina de La fille des Louganis mais là aussi petite déception tant nous avons un peu de mal à retrouver la complexité du personnage. Reste l’importance de la destinée et des passions mortifères sans oublier les blessures de l’enfance aux cicatrices indélébiles et la fragilité de la vie. Une lecture agréable sans pour autant totalement convaincante. 


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