lundi 20 juin 2011

Cent ans de solitude de Gabriel García Márquez

Quatrième de couverture

Une épopée vaste et multiple, un mythe haut en couleur plein de rêve et de réel. Histoire à la fois minutieuse et délirante d'une dynastie: la fondation, par l'ancêtre, d'un village sud-américain isolé du reste du monde; les grandes heures marquées par la magie et l'alchimie; la décadence; le déluge et la mort des animaux. Ce roman proliférant, merveilleux et doré comme une enluminure, est à sa façon un Quichotte sud-américain: même sens de la parodie, même rage d'écrire, même fête cyclique des soleils et des mots. Cent Ans de solitude compte parmi les chefs d'oeuvre de la littérature mondiale du XXe siècle. L'auteur a obtenu le prix Nobel de littérature en 1982.

Que dire sur l’un des romans les plus lus et les plus traduits de nos jours, représentatif par excellence du réalisme magique ? Chronique sur cent ans et six générations de la famille Buenda dans le village fictif de Macondo, nous assistons à une véritable épopée biblique (meurtre originel, exode, genèse, incestes, plaies, déluge, apocalypse) teintée de magie, de folie et de merveilleux. Ne cherchez surtout pas à vous y retrouver parmi les personnages : les mêmes noms, les mêmes caractères, les mêmes inclinaisons, les mêmes folies, les mêmes destins se transmettent de génération en génération. Nous sommes dans une boucle infernale, un temps cyclique dans lequel le temps revient toujours sur lui-même tel le serpent qui se mord la queue. Malédiction d’une lignée condamnée à cent ans de solitude, récit d’une prophétie qui se révèle au fur et à mesure, ce roman tient autant de l’odyssée mythique que de la parabole lyrique d’un conteur du temps jadis. A lire, sans aucun doute !


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