vendredi 28 août 2009

Le livre de Joe de Jonathan Tropper

Quatrième de couverture

A première vue, Joe Goffman a tout pour lui : un magnifique appartement dans les quartiers chics de Manhattan, des aventures sentimentales en série, une décapotable dernier cri et des dollars comme s'il en pleuvait. Ce jeune auteur a très vite rencontré le succès avec son premier roman, Bush Falls. Directement inspiré de son adolescence passée dans une petite bourgade du Connecticut, ce best-seller ridiculise les mœurs provinciales de ses ex-concitoyens, dénonce leur hypocrisie, leur étroitesse d'esprit et toutes leurs turpitudes. Mais le jour où il est rappelé d'urgence à Bush Falls au chevet de son père mourant, il se retrouve confronté aux souvenirs qu'il croyait enfouis à jamais. Face à l'hostilité d'une ville entière, rattrapé par les fantômes de son passé, Joe va devoir affronter ses propres contradictions et peut-être enfin trouver sa place...


Mon avis

Voilà un roman qui ne suscite que des louanges alors qu’il n’est jamais parvenu à me convaincre : le présence en très grand nombre de grosses ficelles et de clichés en tous genres ont fait que j’ai eu bien du mal à croire aux personnages, que je trouvais inconsistants et caricaturaux. Un roman qui m’a fait pensé à un scénario de film tellement certaines scènes se visualisaient sans peine et semblaient prêtes à l’emploi pour une prochaine adaptation cinématographique, dans le pure style comédie américaine - plaisante et sans prétention - de série B, à laquelle ne manquera pas l’épisode larmoyant précédant le happy end final.

Vous l’aurez compris, je suis déçue et ma déception est à la hauteur de mes attentes initiales : j’espérais un roman caustique, enlevé et original et je me suis retrouvée avec un roman prévisible, gentillet et sans surprise. Je me suis également très vite lassée de l’écriture fluide mais très banale de l’auteur. Encore un best-seller qui me passe complètement sous le nez, je suis même frustrée de ne pas pouvoir partager l’enthousiasme des autres lecteurs, c’est dire ! Bref, ce roman est loin d’être une révélation en ce qui me concerne…  


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